Pour apprendre le poker, il faut comprendre l’importance de chaque étape jusqu’à la rivière. Beaucoup pensent qu’une fois que l’on a relancé au flop, le reste se passe tout seul, presque logiquement. Hors, il ne faut pas oublier qu’il vous reste encore deux mises si vous souhaitez aller au bout et qu’il vaut mieux avoir de bonnes raisons pour aligner cet argent.

Alors si vous choisissez de relancer au tournant, soit vous êtes convaincu que vous avez la meilleure main soit votre main peut être renforcée par un tirage (couleur, quinte) et cela constitue pour vous une raison suffisante.

Il vous reste sinon le bluff mais faites attention à ne pas le tenter avec un trop grand nombre d’adversaires en face de vous (au-delà de trois, c’est souvent trop).

Le tournant est une étape du jeu qui porte bien son nom car elle peut compléter une main de façon intéressante, comme constituer un brelan ou bien une top paire en renforçant votre carte forte isolée. Et à la limite, même si la carte qui sort ne vous avantage pas outre mesure, essayez de voir si elle avantage votre adversaire. C’est bien possible que lui non plus ne puisse rien en faire.

Quand vous avez entre les mains une top double paire voire encore mieux et qu’autour de la table, un adversaire décide de miser au tournant, vous vous devez de miser, et ce, encore plus si vous êtes dans les derniers à parler.

Si c’est le contraire et que vous êtes dans les premiers à parler, vous êtes libre de faire un check-raise et donc d’annoncer parole dans un premier temps. Mais ne laissez pas votre adversaire prendre les devants et mener la partie. Si vous parlez en premier, vous prenez un avantage certain.

Vous relancez, on vous sur-relance… Dites-vous qu’en face de vous il y a sûrement une combinaison poker forte comme un brelan voire la quinte. Mais vous n’êtes que relance, cela peut juste vouloir dire que votre adversaire a une double paire qui sera forcément moins forte que votre top paire.

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by RDJ on décembre 22nd | trackback