Chemin de fer

Basé sur les mêmes principes que le Baccara, le Chemin de Fer tient son nom au fait que le sabot dans lequel sont placés les 6 jeux de 52 cartes passe d’un joueur à l’autre (chacun devenant alors Banquier) en faisant plusieurs fois le tour de la table. Le plus haut point est 9, le plus bas 0 (baccara).

Avant de poursuivre, vous devez savoir que la valeur des cartes est la suivante (ne soyez pas étonnés : pour les jeux de baccara, les cartes ne portent pas de chiffres au coin !) : les figures – aussi appelées « bûches » – et le dix valent 0 et toutes les autres cartes ont leur valeur nominale. Pour savoir quel est le total de vos cartes, il ne faut prendre en compte que le chiffre de l’unité (ex. : 6 + 7 = 13, le point est donc 3).

Le sabot, qui circule dans le sens des aiguilles d’une montre, est gardé par le Banquier tant que le coup n’est pas perdant pour lui. Celui-ci distribue deux fois deux cartes alternativement en servant d’abord le Ponte, puis la Banque. Le Ponte regarde ses cartes et annonce soit « carte » de 0 à 4 soit « non » à 6 ou 7. A 5, le joueur a le choix de tirer ou de rester. A 8 ou 9, il abat ses cartes et le jeu s’arrête.

La particularité de ce jeu est de pouvoir doubler systématiquement sa mise. Lorsque le banquier gagne sa main il laissera « porter » sa mise qui sera donc doublé moins une « taxe » ou « taille » de 5% que prend le casino. C’est un jeu qui permet aux joueurs d’avoir une grande liberté. Ils peuvent s’associer dans une main (la mise minimum est demandée aux deux associés), racheter une main passé (quand le banquier décide d’arrêter de miser et encaisse ses gains) ou jouer debout, sans participer directement à la partie.